Diag26000 vient de passer un nouveau cap, avec plus de 15.000 diagnostics RSE réalisés. Mais quel est le profil des utilisateurs de cet outil interactif ?
RSO
Première constatation : l’utilisation de Diag26000 est bien conforme à la norme ISO26000. Rappelons en effet que cette norme concerne la responsabilité sociétale des organisations (RSO) et pas seulement celle des entreprises (RSE). Si ¾ des passages sont le fait d’entreprises, de nombreuses autres formes de structures ont fait appel à Diag26000. Certains pourcentages peuvent sembler faibles, mais tout est relatif. Ainsi, si seulement 2% des réponses concernent des collectivités locales ou territoriales, cela en représente tout de même 280 !
Les petites structures
Lors de sa création, il y a bientôt 10 ans, ce diagnostic avait pour objectif de fournir une solution aux petites structures. Car elles n’ont pas toujours de gros moyens à consacrer au lancement de leur démarche RSE. Là aussi l’objectif semble atteint puisque 70% des réponses proviennent de structures de moins de 250 personnes.
Ce pourcentage élevé de participation des petites structures, ne doit pas faire oublier qu’il en reste beaucoup à convaincre ! Les experts partenaires de Diag26000 ont encore du travail : d’après les chiffres de l’INSEE, Diag26000 n’a pour l’instant séduit que 7% des 148.000 structures de moins de 250 personnes qui ne sont pas des micro entreprises.
Les parties prenantes internes
En règle générale, lorsque l’on parle de grilles de diagnostic, l’on pense d’abord à un outil utilisé par les dirigeants et les experts les accompagnant. La plupart des grilles sont ainsi conçues pour tenter de cerner la démarche sociétale d’une entité en étant complétées une seule fois. Les diagnostics basés sur les outils de Label Lucie ou de l’AFNOR, par exemple, sont donc basés sur la perception des dirigeants et ce que les experts ont pu voir de l’organisation. En rupture avec cette approche trop classique, Diag26000 propose de donner la parole à l’ensemble des parties prenantes internes. Comment impliquer vos collaborateurs dans votre démarche RSE sans commencer par les écouter ?
Sur cet aspect aussi DIAG26000 a rempli sa mission : 31% seulement des réponses proviennent des dirigeants et les collaborateurs représentent plus d’un quart (28%) des participants. Un grand merci aux plus de 100 experts qui ont participé à la mise au point de ce diagnostic afin qu’il soit effectivement utilisable par des non initiés !
Les différences de perception entre ces trois niveaux hiérarchiques sont souvent intéressantes à analyser. Si vous souhaitez en voir un exemple, consultez le billet du mois de juin rédigé pour la semaine de la QVT. Il est rassurant de constater que l’équilibre est pratiquement respecté entre les réponses des femmes et celles des hommes.
Par contre, une analyse plus détaillée entre les réponses des femmes et celles des hommes montre que celles ci ont moins de responsabilités, comme cela est d’ailleurs encore le cas concrètement dans un grand nombre de structures. Le pourcentage de répondant ayant des responsabilités de dirigeants passe ainsi de 37% pour les hommes à 22% pour les femmes.
La participation de l’ensemble des collaborateurs, quelque soit leur niveau hiérarchique, nous semble si importante que c’est d’ailleurs autour de ce point que nous avons conçu la preuve d’engagement Diag26000 ! Pour recevoir