Lors d’un séminaire, la semaine dernière, à L’East China University Shanghai, avec l’EM Business School de Lyon , nous avons testé DIAG 26000 avec une vingtaine d’étudiants en formation continue du Master en Ressources Humaines.
Le cours était sur le pilotage de la Responsabilité Sociétale par les départements RH. Nous avons consacré une matinée à utiliser DIAG 26000 et à comparer les différentes perceptions dans les entreprises asiatiques, avec celles de la base de données (4066 profils, le 26 avril 2016). Dans la salle était présents de groupes chinois et des filiales de groupes internationaux présents en Chine.
De très bons résultats sont apparus avec des équipes motivées pour changer leurs environnement, mais qui avouent aussi qu’il y a du green-washing sur les marchés concernant la RSE.
Lors d’un précédent voyage à l’exposition universelle en octobre 2011, j’avais remarqué un grand intérêt pour les thématiques socio-environnementales, notamment des entreprises manufacturières. C’était pratiquement un an après la publication de l’ISO 26000, guide de la responsabilité sociétale, en novembre 2010. Cette tendance se confirme 5 ans après avec une nouvelle génération de managers conscients des enjeux de réputation ou de risques environnementaux. Ils souhaitent plus d’attitudes éthiques dans les affaires et sont en recherche d’outils, en particulier adaptés à leurs marchés dynamiques (par ex. dans le recrutement et la problématique de fort turn-over). Ils voit des opportunités de meilleures communications pour leurs groupes ou de pérennité par la consolidation financière et la transparence. Par contre leurs volonté de bien faire résistera-t-elle aux résultats économiques en baisse chinois, aux coûts encore élevés de mise en oeuvre des systèmes de management ?