L’ordre des expert-comptables organisait Jeudi 17 décembre une après midi de débat autour le comptabilité environnementale et le reporting intégré. Une occasion de venir écouter Gérard SCHOUN, partenaire de Diag 26000.
CWcC5fzWcAA3D4eMais aussi bien d’autres experts :
– Jacques RICHARD, auteur de la méthodologie CARE
– Jacques DE SAINT FRONT, co-auteur de la méthodologie Comptabilité Universelle
– Ciprian IONESCU, doctorant biodiversité et économie, université de Grenoble
– Frédéric CURIER, fondateur de Bio crèche
– Philippe PEUCH-LESTRADE, directeur général de l’IIRC (Internation integrated reporting council)
– Didier TERROLLE, responsable du reporting intégré chez SANOFI
Et bravo à Hervé GBEGO et Patrick D’HUMIERES pour l’animation des tables rondes et pour avoir réussi l’exploit de tenir l’horaire en donnant même la parole à la salle !
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Ceux qui me suivent sur twiter (pablo_paris) ont déjà vu passé quelques posts, mais voici une synthèse des idées principales échangées et des réflexions qu’elles ont pu m’inspirer :

  • La COP21 a permis de réelles avancées, mais le plus important se situait dans les travaux menés en parallèle, plus que dans le rapport final,
  • certaines PME et les agriculteurs bio sont bien en avance pour l’utilisation de comptabilité non classiques. Olivier de Serre (super, je viens juste de déménager dans la rue qui porte son nom…) fut un pionnier en la matière,
  • il y a déjà en France différents modèles : CARE, la comptabilité universelle… L’important n’est pas de se battre pour savoir quel est le meilleur mais de choisir celui qui pourrait être présenté l’année prochaine à Bruxelles pour défendre un « modèle à la française »
  • on peut construire des comptabilités prenant en compte les éco-points, l’énergie solaire, et pas seulement des monnaies. Personnellement je regrette que trop de choses soient converties en monnaies (voir article sur les milliards d’heures) et rêve de voir une comptabilité se construire autour de la notion d’entropie !
  • contrairement aux idées préconçues, les réticences à la mise en place d’un reporting intégré sont plus vives du côté des juristes que des financiers. Sans doute à cause de la non maîtrise des risques sur le long terme,
  • il faut vraiment changer de paradigme, prendre en compte la complexité pour mettre en place un véritable reporting intégré. Les élites sont parfois hélas déconnectées de la réalité, comme viennent encore de le souligner les réactions face aux résultats des dernières élections régionales.