Ce terme anglais de « disruption » caractérisait les traumatismes liés à une catastrophe naturelle, tremblement de terre, tsunami… ». Il n’était jamais employé dans le business, au début des années 90. Le professeur de Harvard, Clayton Christensen a imposé mondialement le terme via son best-seller « Innovator’s Dilemma » (1997). Il définit l’innovation de rupture comme une méthodologie créative. Pour Christensen, sont disruptifs les nouveaux entrants qui abordent le marché par le bas, et se servent des nouvelles technologies pour proposer des produits ou services moins chers.
Pour Philippe Silberzahn, professeur à l’EM Lyon, il ne fait aucun doute que le mot rupture est employé à tout bout de champ dès qu’un industriel est attaqué par un nouvel acteur sur son marché. Il tire des travaux de Christensen, une définition différente de la rupture, qui devient « une opportunité pour un acteur en place de développer un modèle d’affaires différent de son activité en cours ». Dans son livre « Relever le défi de l’innovation de rupture » (2015), il présente un modèle d’affaires qui associe proposition de valeurs, modèle de profit, recherche et utilisation de ressources, valeurs ajoutées des processus et valeurs nécessaires pour les mettre en oeuvre.
Ce sont autant de paramètres sur lesquels l’on peut s’appuyer pour innover et créer une rupture. Ce qui est encourageant, est que la recherche des différentes valeurs ajoutées touche aux thématiques de la responsabilité sociétale. Et DIAG26000 est une manière simple de cadrer les axes d’innovation possibles….