Les gestionnaires de fonds et les investisseurs s’intéressent de plus en plus aux critères ESG, Environnement, Social et Gouvernance. Mais pourquoi ces critères seraient ils réservés aux entreprises cotées en bourse et aux experts capables de les interpréter ?
Une approche participative
Trop souvent les chiffres rassemblés par les investisseurs semblent « hors sol », un peu comme les sommes stratosphériques levées par les startup. Un vieux proverbe rappelle que la vérité est cachée au fond du puits. On dit aussi parfois qu’elle sort de la bouche des enfants. Chez DIAG26000, nous sommes convaincus qu’une partie de la vérité est détenue par les collaborateurs. Aucun auditeur externe, même avec de longues années d’expérience, ne pourra avoir la même perception qu’un collaborateur qui vit au quotidien dans l’entité (même si cela se fait parfois en télétravail…). Si vous jetez un œil sur notre billet écrit lors de la semaine de la QVT, vous trouverez plusieurs infographies qui pointent les différences de perception entre les différents niveaux hiérarchiques.
Nous organisons un nouveau webinar pour explorer la façon dont les résultats de l’utilisation participative de DIAG26000 peuvent vous alimenter vos indicateurs et plan d’actions ESG. Cela sera aussi l’occasion de parler d’un autre diagnostic, lediag.net, évaluant de concert management et digital. Il offre une vision encore plus détaillée sur certains aspects sociaux et gouvernance.
Les PME et les TPE
L’Europe est en train de mettre en place une taxonomie européenne des activités durables (beaucoup de choses à dire sur ce sujet, prévoir un prochain billet…). En France, le gouvernement propose de saisir et éventuellement partager publiquement vos données ESG sur impact.gouv.fr. Les chiffres demandés ne sont pas toujours faciles à trouver pour les PME mais surtout ils ne concernent que des taux globaux (turn over, absenteisme, accident du travail, écart rémunération ….) qui ne sont que la partie visible de l’iceberg concernant le climat social et l’atmosphère de travail au sein de l’entité.
En utilisant la preuve d’engagement proposée par DIAG26000, vous aurez des éléments communicables à l’extérieur, valorisant votre démarche RSE auprès de l’ensemble des parties prenantes. Mais vous aurez aussi une vision de la perception de l’ensemble des collaborateurs. Avec un tarif optimisé pour les petites structures (500 euros h.t. Jusqu’à 250 personnes) ce label RSE est un moyen simple d’afficher votre engagement. Mais il vous permettra aussi d’identifier vos points forts et vos axes de progrès en matière de RSE, tout en sensibilisant chaque personne dans votre entité. Pour en savoir plus, consultez la page présentant cette démarche participative.
Auditer ou écouter ?
En France, c’est aussi en train de bouger du côté de l’ISR, l’Investissement Socialement Responsable. La gouvernance du label ISR est remise à plat. Nicole NOTAT, ancienne dirigeante de la CFDT puis de VIGEO est remplacée par Michèle PAPPALARDO, énarque ayant dirigé l’ADEME et travaillé avec Nicolas HULOT (voir article agefi). Un petit signe qui laisse penser que la posture d’audit externe, basée sur les chiffres, comme le faisait chaque jour les experts de VIGEO n’est pas suffisante ? Un nouveau guide doit être mis en place pour assister les organismes certificateurs dans la mise en œuvre du référentiel du label. Espérons qu’il intégrera un peu de participatif !
Rétroliens/Pings