D’après Josh Glancy, journaliste au Times, nous sommes entrés dans l’ère de la « permacrise ». Car entre les attentats, le COVID, les événements climatiques extrêmes, la guerre en Ukraine.. les crises semblent s’enchaîner sans fin. Il a donc choisi ce terme pour désigner un état de crise quasi permanent. Rien à voir donc avec le permafrost, quoique, la fonte de celui-ci pourrait bien annoncer une nouvelle crise !

A quoi bon ?

Les formateurs en management et leadership parlaient souvent dans leurs interventions des « yaka faukon » comme autant de modèles à ne pas suivre. Les voilà maintenant confrontés à des vagues de « akoibon ». Car en effet, à quoi bon se concentrer sur son travail, ses tâches quotidiennes lorsque tout semble s’écrouler autour de soi et que l’enchaînement des crises ne permet plus de distinguer le bout du tunnel ?

D’après les chercheurs comme Elodie JUGE, les crises successives dégradent fortement le rapport au travail et il devient de plus en plus important d’y trouver du sens. Cela nous donne l’occasion de regarder ce que nous apprennent les données enregistrées par DIAG26000 sur ce sujet.

Du sens, parfois…

Dans la question centrale de l’ISO 26000 sur la Gouvernance, un item concerne logiquement la définition de valeurs. Toutes les entreprises ne peuvent pas devenir du jour au lendemain entreprise à mission et la définition de valeurs semble plus facile à mettre en place. Effectivement un grand nombre de participants signalent que leurs organisations se sont lancées dans cette tâche qui permet de partager du sens avec l’ensemble des collaborateurs. Si le pourcentage de réponses positives sur l’ensemble est assez élevé, les chiffres montrent aussi une différence significative en fonction du niveau hiérarchique : un quart des cadres pensent que cela n’est pas le cas !

Toujours dans la partie Gouvernance, notre diagnostic aborde une autre question importante, la mise en place d’indicateurs permettant de vérifier que ces valeurs se traduisent bien dans les actes au quotidien ou au moins lors des fameux « reporting » mensuels. Les choses se gâtent sur ce point avec plus d’un tiers d’avis négatifs sur l’ensemble. Remarquons que l’avis des dirigeants est plus négatif (38%) que celui des collaborateurs (35%).

Une autre information inquiétante provient de l‘outil LeDIAG qui permet d‘évaluer l’atmosphère managériale de votre organisation en quelques clics. Une question précise illustre la perte de sens en demandant aux participants de signaler s’ils ont l’impression que ce qu’ils font au quotidien ne sert à rien. Les réponses à consonance négative (donc les personnes qui sont d’accord avec cette affirmation) sont hélas très nombreuses ! Même les dirigeants sont 31% à reconnaître que leur travail manque de sens.

De gros efforts restent à faire donc pour redonner l’envie, quelque soit le niveau hiérarchique, pour l’ensemble des entités ayant utilisé ces outils. Heureusement, les experts de notre réseau DIAG26000 sont là pour vous aider à définir vos valeurs et développer les actions RSE dans votre structure. Et puis peut être ces chiffres sont-ils différents chez vous ? En activant les fonctions participatives de ces outils vous pourrez le vérifier très rapidement !

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