Pour être au centre de la stratégie de l’organisation, la stratégie RSE doit devenir une composante à part entière du capital organisationnel. Par l’attention apportée aux équipes internes, par la prise en compte de toutes parties prenantes, la RSE est un élément moteur de l’amélioration de la performance économique.
Les bonnes performances économiques tendent à se modéliser par les nouvelles approches organisationnelles notamment du secteur digital. Ces modèles sont orientées vers une plus grande intégration et une meilleure reconnaissance de tous les acteurs qui participent à la création de la valeur de l’entreprise (dirigeants, salariés, clients et fournisseurs, etc.). De ce point de vue, la RSE insiste sur l’inventaire de toutes les parties prenantes, le comité RSE ou le responsable RSE animant les relations entretenues par l’organisation. La coordination peut aller jusqu’à la recherche d’un objectif commun et cohérent contribuant à un management performant même lorsque les centres de décision stratégique sont éloignés physiquement ou fonctionnellement des centres de production effective.
La démarche RSE ainsi conçue permet de mobiliser en interne les acteurs de la production de biens et services, les services commerciaux, marketing et communication autour de la même stratégie de marché, sans heurt ni apriori: car il n’y a pas d’historique ou de resentis négatifs liés à différences de vocabulaire.
Surtout le constat que les entreprises qui appartiennent à un réseau d’entreprises ou à un groupe sont plus enclines à mettre en place ces dispositifs RSE, confirme que chacun y trouve des avantages mais surtout que les exigences et bonnes pratiques RSE apportent une plus-value qui n’est plus négligeable à grande échelle.
La Responsabilité Sociétale est une ressource immatérielle et spécifique du capital organisationnel de l’entreprise qui, par des gains en efficacité, peut générer des avantages compétitifs loin d’être négligeables en matière de compétitivité.