Les changements réguliers dans les questions liées à la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) montrent à quel point cette dimension est cruciale aujourd’hui. Mais une entreprise a-t-elle besoin d’un consultant pour réussir sa démarche RSE ? C’est le sujet de ce billet.


Le consultant RSE peut jouer un rôle central, particulièrement crucial pour les petites structures qui peuvent ne pas avoir les compétences internes nécessaires. Il guide les entreprises dans leur démarche RSE en les aidant à améliorer leur impact social et environnemental. Pour cela, il doit accompagner les entreprises dans les différentes phases de leur démarche :

  • Le diagnostic initial
  • Le plan d’actions
  • La communication externe
  • L’implication des parties prenantes externes
  • Le suivi des progrès

Nous vous proposons de passer en revue le rôle du consultant dans ces différentes phases mais nous terminerons aussi par un paragraphe consacré aux différentes options offertes aux consultants partenaires pour accroître leur notoriété.

Le diagnostic initial

Toutes les démarches RSE doivent débuter par un diagnostic. Dès cette phase, le consultant va pouvoir apporter un œil externe pour lancer la démarche dans de bonnes conditions.

Il est parfois tentant de se lancer directement sur une ou plusieurs idées émises par le dirigeant mais c’est alors prendre le risque de laisser de côté des pans entiers de la RSE. N’oublions pas que la norme ISO26000 recouvre 47 domaines d’actions !

Une des difficultés réside souvent dans les ressources disponibles pour mener à bien un diagnostic complet de qualité. Certains consultants proposent parfois de le réaliser eux même. Mais cela représente alors plusieurs journées complètes de leur temps et un budget en euros qui peut être conséquent.

C’est pour faciliter cette phase de démarrage que Diag26000 met à disposition un diagnostic se basant sur les 7 questions centrales de l’iso26000. Cet outil a été conçu pour être accessible à tous, même aux personnes n’ayant jamais entendu parler de RSE. Il va donc permettre de donner la parole à l’ensemble des collaborateurs et représente un gain de temps important pour le consultant. En déléguant à un outil la collecte des réponses aux questions, il va pouvoir concentrer son temps sur leur analyse et prioriser les besoins.

Le plan d’actions

Dans l’étape suivante, il s’agit de définir un plan d’actions. Le consultant doit faire des propositions concrètes à son client. S’il a utilisé un outil de diagnostic participatif comme celui proposé par Diag26000, les résultats obtenus sont présentés de manière visuelle, sous forme de diagrammes araignées ou de graphiques à barres, permettant au consultant de les expliquer clairement à son client afin de dégager des priorités d’actions.

Le plan d’actions qui en découle vise à guider les entreprises dans l’intégration de pratiques responsables sur le plan social, environnemental, commercial et éthique. Comme le montrent certaines infographies issues des datas Diag26000, ces objectifs ne sont pas toujours atteints, même si les organisations ayant pris le temps de faire leur diagnostic font partie de celles qui sont déjà les plus sensibilisées sur ces sujets.

L’objectif premier de ce plan d’actions est donc d’aligner les activités de l’entreprise avec des principes durables, de minimiser les impacts négatifs et de favoriser des contributions positives à la société et à l’environnement. Ce plan peut inclure des initiatives telles que la réduction des émissions de carbone, la promotion de conditions de travail équitables, le soutien aux communautés locales, etc. Le consultant peut également s’inspirer de bonnes pratiques pour améliorer les pratiques de chacun. Plusieurs bases de données de bonnes pratiques sont disponibles sur internet mais celle de Diag26000 est accessible à tous, vous pouvez la consulter via ce lien : https://bonnespratiques.pro.

Illustration chiffre sur les conditions de travail appropriées

D’après le datas Diag26000, 83% des entités disent assurer des conditions de travail appropriées.

La communication externe

Pour favoriser le déploiement de la RSE dans une organisation, la communication interne est incontournable. Mais les enjeux sont aussi externes sur au moins deux plans.

Si l’organisation est en phase de recrutement cette communication doit permettre d’attirer plus facilement de nouveaux candidats. Car les candidats, en particulier les plus jeunes générations, sont de plus en plus sensibles à ce que leur futur employeur organise en matière de RSE. L’on parle alors de booster la Marque Employeur.

Le second plan rejoint la législation et les attentes croissantes des grands donneurs d’ordres. Si l’organisation répond à des appels d’offres, ceux-ci incluent presque systématiquement des aspects RSE dans leurs critères de choix des fournisseurs.


Pour faciliter cette communication externe, les consultants peuvent aider l’organisation à rédiger des messages sur les différents canaux de communication : plaquette commerciale, site web, réseaux sociaux… Mais les organisations recherchent aussi des labels à même de certifier leurs engagements RSE. En France, Label Lucie et l’Afnor proposent leurs solutions. Le label BCorp venu d’outre atlantique commence aussi à se développer.

Les experts partenaires Diag26000 disposent d’une solution originale avec la preuve d’engagement RSE DIAG26000. Ce label repose sur l’utilisation participative du diagnostic présenté plus haut.

Schéma explicatif preuve d'engagement diag26000

C’est le regroupement naturel des réponses de l’ensemble des collaborateurs qui va alimenter cette preuve d’engagement et offrir même des éléments de rapports RSE en ligne. Vous trouverez sur cette page un descriptif plus précis du label DIAG26000 mais aussi une comparaison avec les autres labels du marché. Car, face à la multiplication des labels RSE, les décideurs ont parfois bien du mal à s’y retrouver !

Diagramme araignée montrant les 7 grandes dimensions de l'iso26000 en fonction des réponses

Les parties prenantes externes

Travailler sa démarche RSE avec les collaborateurs, la partie prenante « interne » de l’organisation est bien sûr nécessaire. Le risque serait grand sinon d’être accusé de greenwashing et de voir le fossé se creuser entre ce qu’affichent les dirigeants et le vécu réel dans l’organisation.

Mais une démarche RSE complète doit aussi s’intéresser aux parties prenantes externes : les clients, les fournisseurs et les citoyens ou les tiers institutionnels en relation avec l’organisation.

Là encore le consultant peut être une aide précieuse pour aider à recenser et contacter ces différentes parties prenantes. Car les responsables de l’entreprise risquent de manquer de temps pour interroger ces parties prenantes externes et ne seront pas toujours à l’aise pour poser certaines questions.

Pour faciliter cette collecte d’informations, Diag26000 a récemment développé un outil 360° RSE avec des grilles simplifiées pour chaque partie prenante : fournisseurs, clients, citoyens et autres institutions. Chaque grille est conçue avec un nombre réduit de questions, adaptées à chaque profil de répondant. Car un client n’a pas la même visibilité qu’un fournisseur sur les éléments de fonctionnement d’une organisation. Mais l’outil permet de comparer les profils de synthèse sur les 7 grandes questions centrales de l’ISO 26000.

Schéma explicatif du projet de grille 360

Le suivi des progrès

Tous les dirigeants connaissent la fameuse roue de Deming ou PDCA, avec ses 4 phases successives qui se répètent : Prévoir (Plan), Faire (Do), Vérifier (Check), Réagir (Act) d’où le nom PDCA. Les démarches RSE doivent aussi être suivies attentivement.

Pour cela le consultant doit s’efforcer de proposer des indicateurs, un tableau de bord qui permettra aux dirigeants de suivre les retombées de leur démarche. Il peut s’agir d’indicateurs quantitatifs (-10% de CO2 émis par telle usine) mais aussi factuels (rédaction charte éthique, formalisation de la mission de l’entité…) ou encore qualitatifs (dialogue avec les communautés locales…)

Certaines startups proposent des outils pour suivre les plans d’actions mais le plus délicat reste de choisir les bons indicateurs et un consultant peut fournir une aide efficace sur cet aspect.

Pour suivre l’évolution d’une démarche RSE, les experts partenaires de Diag26000 peuvent s’appuyer sur le renouvellement de la preuve d’engagement RSE de leurs clients. La comparaison des réponses et des graphiques les représentant entre les deux périodes d’utilisation du diagnostic participatif met clairement en évidence les progrès de l’organisation.

Valoriser les consultants

Nous venons de voir que le consultant peut être une aide efficace, parfois incontournable, dans plusieurs des phases des démarches RSE. S’ils sont nécessaires c’est la plupart du temps impossible de vérifier concrètement quel expert à accompagner quelle entité. Les sites des labels les plus connus sont assez opaques sur ce point. Vous pouvez y trouver éventuellement une liste d’experts mais impossible de savoir qui a accompagné une structure pourtant dans un secteur d’activités proche du votre.

Chez Diag26000 nous sommes convaincus que le réseau de partenaires experts est une partie importante de notre écosystème. Nous avons donc décidé de valoriser chaque expert en le rendant visible sur : la liste des experts partenaires présentée sur notre site.

Liste des consultants partenaires diag26000
Liste des consultants partenaires diag26000

Mais chaque consultant est aussi visible sur les labels « preuve d’engagement RSE » proposés à ses clients,

ex de label RSE DIAG26000
valorisant le consultant

Et sur chacune des fiches de bonnes pratiques enregistrées sur BonnesPratiques.pro

Une façon indirecte d’aider les entreprises à choisir le bon consultant et à réussir leur démarche RSE.

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