La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) et plus largement la RSO (Responsabilité Sociétale des Organisations) est un domaine qu’une organisation ne peut plus se permettre d’ignorer. Comme toutes les autres stratégies (commerciale, communication…) la politique RSE doit être structurée autour de plusieurs axes. Chacun des piliers de la démarche seront repris et détaillés lors d’une série d’articles que vous retrouvez sur notre blog.

Aujourd’hui nous nous intéresserons aux conditions que vous devez établir en interne, marquant le début de votre démarche.

1- Créer un climat social propice

Penser une politique RSE c’est inclure l’ensemble de votre écosystème au sein d’un des éléments de votre stratégie. Par conséquent, une condition essentielle à son élaboration est l’adhésion de vos parties prenantes.

A la suite d’une conférence du Global Compact, nous avions déjà émis un billet (voir le billet) relatif à cette thématique. Cela passe par un dialogue social avec les différents acteurs reprenant tous les points de la démarche : pourquoi ? Dans quel but ? Comment ? Quel(s) rôle(s) ils auront à jouer ? L’impact sur la société etc. Pour rendre le dialogue plus concret, il existe de nombreux outils pour sensibiliser les acteurs aux enjeux de la RSE, Diag26000 étant l’un d’eux. Obtenir l’adhésion de vos parties prenantes internes est fondamental car elle est la condition essentielle à l’initiation d’une démarche RSE. Elle constituera très vite de formidables leviers internes (communication, synergie, productivité, sentiment d’appartenance,…).

De nombreuses études sont venues confirmer une tendance observée depuis quelques années : la majorité des salariés souhaitent participer à la politique RSE de leur entité. La plus récente est une étude* réalisée par Ekodev, Des Enjeux et des Hommes et Mindded, en partenariat avec ViaVoice. D’après ce baromètre très complet (Voir le baromètre), 59 % des interrogés désirent participer à la RSO de son organisation. Or, seulement 6 % affirment l’être déjà. Ils considèrent même ces pratiques sociétales comme un levier de productivité. Il y a donc une réelle attente de la part des salariés à voir ces facteurs sociétaux s’intégrer dans les activités économiques de leur entité. Ils sont même prêts à y participer ! 

Les conditions semblent aujourd’hui réunies pour franchir avec succès la « première » barrière : dissiper les réticences internes. Première entre guillemets car ce qui fut une véritable barrière dans le passé ne l’est plus aujourd’hui. Celle-ci n’est qu’une parmi d’autres que nous vous les détaillerons en apportant des solutions à chacune d’entre-elles afin que votre RSO soit un succès.

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